Nabila
Faim d’azote, déficience en oxygène, effets toxiques des acides organiques… Nombreux les différents effets négatifs de l’utilisation d’un compost immature. En accélérant la décomposition du compost, vous réduisez les risques pour vos cultures. Voulez-vous en savoir plus ? Lisez les astuces pour la bonne réalisation de votre compostage dans cet article !
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L’importance d’un compost mature
Le compost est essentiel pour le bon développement des cultures. En effet, il améliore la structure du sol et participe à l’enrichissement en matière organique sans détruire les micro-organismes et les nutriments nécessaires aux végétaux. Dans un autre sens, le compost vous aide également à faire des économies d’engrais et à réduire les déchets de jardin et de cuisine. Le compostage vous permettra en plus d’offrir un engrais naturel et de qualité à vos plantes tout en les protégeant et en les fortifiants. Le processus du compostage consiste à assembler ces déchets et à les décomposer afin d’alléger le sol. Le compost est bon lorsqu’il est mature. Il se reconnaît à sa couleur brun foncé, à son apparence de bonne terre, à son odeur d’humus, mais surtout on ne reconnaît plus les éléments et résidus qui l’ont composé. La maturité du compost permet de nourrir rapidement les plantes. Il fournit en effet les substances nutritives que les plantes peuvent bien assimiler. De plus, il maintient une activité bactérienne et microbienne bénéfique aux plantes.
Accélérer la composition du compost : comment faire ?
Pour faire mûrir le compost, il faut en moyenne 6 mois ou un an. Vous pouvez utiliser des composteurs en plastique et en bois à placer dans le jardin. En principe, pour accélérer la maturation, le composteur doit atteindre une température de 65 °C. Vous pouvez également faire un compostage dans le jardin, un compostage en tas. Il ne doit pas mesurer plus d’un mètre de haut et d’un mètre et demi de large.
Retourner le compost
Pour aérer le compost tout en accélérant sa maturation, vous devez utiliser la méthode de retournage. Il se fait tous les mois ou une à deux fois tout au long de la maturation. Les deux premiers mois, il faut fréquemment retourner le terreau pour éliminer les germes de maladies.
Les déchets à composter
Pour réussir votre compostage, vous pouvez utiliser tous les déchets de votre jardin y compris les mauvaises herbes, les branches de tailles broyées ou hachées, les restes de légumes du potager, les feuilles et le gazon. Ajoutez également les déchets organiques ménagers tels que les cendres de bois, les sacs en papier, les pelures de fruits, etc. Les restes de nourriture comme la viande amélioreront également la qualité de votre compost.
Bien utiliser l’eau et les couvertures
Le compost ne doit pas être trop sec pour assurer sa fermentation et ne pas ralentir le processus de décomposition. À l’inverse, si le tas est trop humide, le compost va pourrir sans accès à l’air. Ainsi, pour savoir s’il faut rajouter de l’eau ou non, il suffit de le presser dans sa paume pour savoir s’il est trop sec ou bien humide. Au cas où il est sec, il faudrait l’arroser. Quant à la couverture, elle est essentielle lors des jours pluvieux. Il faut éviter les infiltrations de pluie dans le composteur. Cette couverture permet également de réduire le dessèchement et de garder de la chaleur.
Compostage en contact avec le sol
Nombreux sont les jardiniers qui installent des barrières sous leur composteur ou pour protéger le processus de certaines créatures comme les rats. Certains vont même les installer sur des dalles de béton. Cependant, on vous conseille de laisser votre composteur être en contact avec le sol. Cela accélère sa maturation puisque les bactéries, les microbes ainsi que certains animaux sauvages tels que les hérissons et les porcs-épics, les musaraignes, les vers de terre ou encore les collemboles ; participeront à sa décomposition.