Fertiliser vos pommes de terre est un bon moyen d’avoir des tubercules plus gros et plus forts. Il vous permet d’obtenir de meilleures récoltes et un rendement plus important. L’usage d’un engrais adapté aide notamment la plante à résister aux parasites et aux maladies pour pouvoir mieux se développer. Pour savoir quel fertilisant utiliser, il faudra néanmoins tenir compte de la nature du terreau et de sa teneur en micronutriments.
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Ce que votre engrais pour pommes de terre doit contenir
Pour que vos pommes de terre soient correctement fertilisées, il faut prêter une attention particulière à la quantité. En mettre trop peu ou trop en mettre peut nuire à la plante.
Pour optimiser votre récolte, l’idéal est d’utiliser un engrais contenant du calcium, du cuivre, du magnésium, du soufre, du bore, du phosphore, de l’azote, du molybdène, du potassium, du manganèse et du zinc. Vous pouvez également prodiguer à vos pommes de terre une nutrition plus équilibrée en leur injectant des engrais minéraux et des engrais organiques tels que notre fertilisant à base d’oignon. Parmi les options en matière d’amendements organiques, privilégiez le fumier de ferme ou de cheval. Vous pouvez aussi vous servir d’engrais vert.
L’azote, un élément utile, mais à utiliser avec parcimonie
Pour obtenir des pommes de terre bien grosses, il faut les amender avec de l’azote. Cependant, il faudra faire attention à son dosage. Donner trop d’azote à vos légumes pourrait inextricablement altérer la qualité de vos tubercules, voire en assombrir la chair.
Quand fertiliser vos pommes de terre ? Choisissez le bon moment !
La période la plus propice pour amender le sol de vos pommes de terre est variable. Vous devez tout simplement vous y prendre avant la saison des récoltes, c’est-à-dire en octobre. Si vous avez des tubercules précoces, la fertilisation doit être programmée un peu plus tôt.
De manière générale, l’amendement de votre sol doit se faire avec un engrais à base de nitrate d’ammonium calcique ou de nitrate d’ammonium. Le processus d’application est très simple. Il suffit de prendre 10 litres d’eau et d’y mettre une cuillère à soupe de sulfate d’ammonium. Prenez soin de bien mélanger la solution et d’en verser une quantité suffisante dans votre pulvérisateur. Par la suite, vous n’aurez qu’à vaporiser le produit obtenu sur vos plantes.
Cette méthode est le meilleur moyen de nourrir votre plante. Bien sûr, rien ne vous empêche de vous servir de votre fertilisant comme de la fumure de couverture. Cependant, cette technique mécanique n’est préconisée qu’après la floraison de la plante. Autrement, vous risqueriez de limiter le développement de vos tubercules et d’obtenir un rendement moins satisfaisant.
Récolte et tri de vos pommes de terre : la bonne méthode
Qui disait qu’il suffisait de bêcher la terre et d’extirper vos tubercules pour avoir des pommes de terre ? Le processus est bien plus subtil. Voici comment procéder pour bien les récolter :
- réalisez un tri de trois tas de pommes de terre juste après les avoir déterrés ;
- jetez sans détour les pommes de terre pourries ;
- utilisez dans les plus brefs délais les pommes endommagées ou présentant des marques de coupures ;
- conservez les pommes de terre les plus belles et les plus intactes.
Afin d’éviter d’endommager vos tubercules au moment de les déterrer, il est préférable d’utiliser une fourche afin de les détacher des racines de la plante. Si vous avez une plantation de grande superficie, vous pouvez à la place vous servir d’une machine pour pommes de terre.
Pour ce qui est de la conservation, entreposez vos belles pommes de terre dans un endroit sombre, sec et aéré. Vous devez les laisser sécher durant 2 semaines vu qu’elles présentent un taux d’humidité interne important lors de la récolte. Cette précaution permettra d’avoir des légumes avec une peau plus épaisse.
Notre dernier conseil serait d’éviter de récolter après une pluie pour minimiser les risques de détérioration de vos pommes de terre.