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Selon un organisme, il ne faut pas tuer les frelons asiatiques… Voici pourquoi

Aussi appelé frelon à pattes jaunes, le frelon asiatique désigne une espèce d’insectes hyménoptères issue de la famille de Verspidea.

Originaire d’Asie, cette espèce se répartit principalement dans les zones au climat continental ou tropical. Elle envahit aujourd’hui la France et constitue une menace pour la population d’abeilles. Aujourd’hui, de plus en plus de vidéos et d’articles publiés sur les réseaux sociaux nous incitent à piéger ces intrus par tous les moyens. Mais malgré les idées reçues, le piégeage de ces insectes est très déconseillé par les scientifiques. Pourquoi ? Poursuivez votre lecture.

Le frelon : un prédateur redoutable

L’arrivée de l’été rime avec celle des pollinisateurs et de leurs prédateurs dont les redoutés et impressionnants frelons asiatiques. Sous prétexte de lutter contre ces derniers qui envahissent la France métropolitaine, bon nombre de jardiniers fabriquent des pièges qui sont malencontreusement non sélectifs et éliminent de multiples pollinisateurs utiles.

Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) est formel sur le fait de tuer ces « nuisibles » : en dehors d’un cadre scientifique, le piégeage reste déconseillé. Cette recommandation a été reprise par France Nature Environnement (FNE) et l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) qui jugent le piégeage du frelon asiatique « précoce ». Cette pratique, sans réelle efficacité, est même néfaste pour d’autres insectes, dont de multiples pollinisateurs.

Les frelons sont de redoutables prédateurs. En effet, ils mangent principalement des mouches (60 à 80 par jour), mais également des guêpes, des syrphes, des abeilles, des sauterelles et des chenilles. Cela signifie qu’ils jouent un rôle écologique majeur en évitant la prolifération d’insectes. Vous ne devez donc pas les tuer sans raison.

À vrai dire, les frelons asiatiques ne sont pas naturellement agressifs. Ils ne piquent que si eux et leur nid sont menacés. Restez prudents et évitez de les agresser ! Tenez-vous éloigné de ces insectes au lieu de chercher à les mettre en fuite ou de les déranger. À titre d’illustration, 13 individus sont morts suite à des piqures de frelons asiatiques en 2012.

L’impact du frelon asiatique sur l’écosystème français et européen

Le fleuron asiatique nourrit son couvain par le même type de proie que le frelon européen, à l’exception des abeilles que celui-ci tue en bien plus grand nombre. Ainsi, son impact sur la biodiversité est essentiellement lié à cette prédation d’abeilles.


Outre sa participation avec certains hyménoptères (tels que le fleuron européen), le plus grand effet de sa présence sera une baisse (voire une chute importante) de la population d’abeilles en France. Pourtant, les Français élèvent les abeilles domestiques pour le miel qu’elles produisent.

Par conséquent, savoir s’il faut chercher à tuer les frelons asiatiques, revient avant tout à déterminer si leur présence peut être préjudiciable pour l’équilibre de l’écosystème à moyen et long terme, surtout concernant les populations d’abeilles du sol français et européen.

Alors, que faire ?

Si vous souhaitez vous débarrasser des frelons asiatiques, il est inutile de les tuer. Il suffit de les éloigner. Comment procéder ? Quelles sont les astuces ?

Pour vous tenir à l’écart de ces insectes sans laisser de trace, vous pouvez par exemple utiliser l’aspirateur. Videz ensuite le bac ou changez le sac. Ni vu ni connu !

Par ailleurs, il est vivement conseillé d’opter pour des répulsifs naturels pour éloigner les frelons asiatiques.

  • Plantez des clous de girofle dans un agrume de style citron ou orange ;
  • Disposez et faites brûler du café moulu non utilisé dans des coupelles ;
  • Servez-vous de l’oignon et de l’ail, connus pour leurs propriétés repoussantes des guêpes et des frelons.

En résumé, nous espérons que cet article vous a aidé à prendre conscience de l’importance des frelons asiatiques sur le territoire français et européen.

Alice

Rédigé par Alice

Je m'appelle Alice. J'ai 27 ans et je suis diplômée en communication et en journalisme. Depuis quelques années, je travaille en tant que chroniqueuse dans différents webzines.

J'aime la mode, la décoration et la musique. J'aime suivre les dernières tendances et partager mes réflexions à ce sujet avec mes lecteurs.