Les professionnels ont déjà alerté sur une éventuelle pénurie de produits de consommation dont certains commencent déjà à manquer sur le marché.
Premier produit concerné : l’huile de tournesol
Malgré les paroles rassurantes des principaux acteurs de la grande distribution, certains produits se raréfient déjà dans les supermarchés. Il ne s’agit pas d’un manque de production ni de fournisseur, mais plutôt la peur des consommateurs qui se ruent sur les produits de première nécessité.
Comme lors des premiers mois du confinement, certains produits alimentaires comme la farine ou le sucre sont pris d’assaut. Cela concerne aussi l’huile de tournesol. Certains étals commencent alors à se vider. D’ailleurs, une pénurie autour de cette huile végétale fait partie des principales inquiétudes des consommateurs.
Cela s’explique principalement par la rareté des matières premières. Mais un autre facteur déterminant est la capacité de certains consommateurs qui n’hésitent pas à faire des réserves par peur d’être dépourvu. Pour éviter ce genre de problème, certains pays avaient pris des mesures particulières comme le rationnement et la limitation des achats des huiles de tournesol.
Pendant ce temps, la razzia reprend dans les grandes surfaces 🤔 sûrement un chti pour sa friterie 😅#HuileDeTournesol #Reserves #guerre #GuerreEnUkraine #penurie #Egoïste pic.twitter.com/N6K0n3LNc6
— Dominique Martin (@Dominiq49230998) April 7, 2022
Des produits plus chers
Mis à part la pénurie alimentaire, on souligne aussi la flambée des prix de certains produits comme le blé. Ce qui implique une grande inquiétude non seulement pour les consommateurs, mais aussi pour les pouvoirs publics. Certains craignent même une crise alimentaire mondiale d’ici un an.
Une autre crainte en date est le problème de carburant du fait que la Russie soit la principale exportatrice de pétrole. Une situation dont doutent la plupart des pays occidentaux qui sont déjà amenés à faire face à l’augmentation drastique des prix.
Les autres produits concernés
Outre l’huile de tournesol, d’autres produits sont concernés par cette pénurie, à l’instar du poulet et des œufs. Face au conflit en Ukraine, une telle déficience ne sera pas inattendue. En effet, l’Ukraine fait partie des plus grands fournisseurs de graines qui servent à l’alimentation animale. Et si les animaux, notamment les poules, sont mal nourris, ce sera difficile d’avoir des œufs.
#SécuritéAlimentaire | La #Russie est le 3e producteur de blé, l’#Ukraine le 8e. Quels sont les risques de #pénuriealimentaire et de #famine à cause de la #guerre ? Réponse de @NicolasBricas, chercheur au #Cirad, titulaire @UnescoChairFood
📺 A revoir ⬇ https://t.co/rBoC2I1k3x— Cirad (@Cirad) April 2, 2022
Sans oublier que l’Ukraine est un grand producteur mondial de poulets. Le marché européen doit donc rechercher d’autres fournisseurs pour faire front à cette pénurie. Ajoutée à cela la grippe aviaire qui a fait de lourds dégâts en détruisant de nombreux élevages.
À côté de cela, voici les produits annexes qui sont concernés par la pénurie : les chips, les sauces, les biscuits, les frites, les mayonnaises, la margarine, les produits de boulangerie, etc. Le blé et ses dérivés, la viande, les œufs, le lait et le beurre font, quant à eux, l’objet d’une sérieuse augmentation de prix.