Sachez qu’actuellement, de plus en plus de personnes sont touchées par les allergies saisonnières, et certains départements sont placés en alerte rouge. Si vous en faites partie, il y a des solutions particulières pour aménager votre espace vert en conséquence. C’est la création d’un jardin hypoallergénique. Mais pour cela, il convient de connaître les différentes plantes allergènes au printemps. Ainsi, vous pourrez mieux vous prémunir.
Allergies au pollen : la moitié de la France en alerte rouge https://t.co/2cizcMWQO6
— Planet.fr (@planet_fr) April 25, 2022
1 – Le cyprès
Le cyprès est un conifère à l’aspect érigé qui semble vouloir atteindre le ciel avec sa pointe particulièrement élancée. Sa forme évoque la douceur et la chaleur et son port persistant fait de ce végétal une plante de choix dans votre jardin. Toutefois, si vous êtes allergique au pollen disséminé par le vent, vous devez à tout prix éviter la culture d’un cyprès dans votre jardin, surtout pendant la saison printanière.
2 – Le charme
Avant tout, il faut savoir qu’il existe deux espèces de charme : le charme commun et le charme houblon. Si les deux variétés ont un degré d’allergie moyen, le premier a une quantité de pollen généralement restreinte. Toutefois, leur pollinisation est importante et ne se produit que tous les 5 à 10 ans. Toutefois, pendant les années de forte floraison, cette plante allergène est à éviter dans votre jardin, surtout en cas d’asthme grave dû au printemps. Ses pollens s’infiltreront discrètement dans les voies respiratoires pour venir toucher les plus sensibles.
3 – L’olivier
Avec le retour du printemps, outre l’invasion des frelons, les allergies au pollen reviennent également. Pour éviter de souffrir dès qu’on met le nez dehors, il y a des végétaux à ne pas planter dans son jardin. L’olivier en fait partie. En effet, cet arbre produit des pollens qui constituent un allergène important, notamment dans certaines régions méditerranéennes. Éternuements, des yeux brûlants, asthme… sont les principaux risques à prévenir. Car il faut noter que l’arrivée de la saison printanière n’est pas forcément une bonne nouvelle pour tous. Elle rime avec désagréments, en particulier pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens.
4 – L’ambroisie
Avec un degré d’allergie extrêmement fort selon l’ARS, l’ambroisie est un végétal allergisant apparenté à l’armoise. Il peut déclencher des réactions allergiques avec une petite quantité de pollen. En effet, ses pollens sont de très petite dimension et peuvent aisément pénétrer dans les voies respiratoires et entraînent généralement des troubles asthmatiques. Les professionnels considèrent ainsi l’ambroisie comme une plante particulièrement agressive. Elle touche environ la moitié des personnes sensibles au pollen. C’est donc une plante sauvage qui peut être dangereuse pour certains sujets. Les risques de rhinite allergiques dus à cet arbuste sont donc très conséquents.
5 – Les graminées
En France, les allergies saisonnières touchent près de 30 % de la population. Elles se manifestent généralement par des brûlures des yeux, des éternuements ou des démangeaisons. Et parmi les plantes les plus allergènes pendant la saison printanière, il y a les graminées. À savoir que presque toutes les espèces de graminées provoquent des réactions allergiques importantes en raison de leur floraison et leur dissémination particulièrement étendues. Mais elles produisent également une importante quantité de pollen. Bien qu’elles représentent la base de l’alimentation humaine, elles sont également les principaux éléments déclencheurs de rhume des foins. En effet, la plupart des allergiques réagissent à leurs grains de pollen. De plus, les éviter est quasi-impossible, parce qu’elles sont omniprésentes. Au printemps, ils peuvent entraîner de graves irritations de la conjonctivite. Avec ses 12 000 espèces, les graminées sont très redoutées de ceux qui souffrent d’allergie. Notez que leur effet se fait surtout ressentir au mois de juin.
6 – Le bouleau
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Bien que le printemps a son lot d’avantages, il présente aussi quelques inconvénients non négligeables comme les insectes nuisibles et les allergies. Si vous faites partie des personnes sensibles au pollen, avoir un bouleau dans votre jardin n’est pas la meilleure des options. Faisant partie des bétulacées, cette plante est très répandue en France. C’est un arbre dont le pollen affiche un potentiel allergisant particulièrement important. En effet, son pollen peut être à l’origine de conjonctivites, d’asthme ou de rhinoconjonctivites. Alors, si vous êtes allergiques au pollen de bouleau, il convient de surveiller régulièrement le calendrier pollinique. Vous pouvez aussi installer des filtres anti-pollen sur vos fenêtres. Mais surtout, évitez de vous balader par temps sec et venté.
7 – Le noisetier
Le noisetier est un arbre qui peut atteindre les 5 mètres de hauteur avec un port évasé en gobelet. Il a de longs chatons, des fleurs discrètes et des stigmates rouges particulièrement visibles. Au printemps, cet arbuste produit une grande quantité de pollen pour toucher les voies respiratoires des plus sensibles. En effet, ses pollens ont un pouvoir allergisant très élevé. Ils sont ainsi responsables d’éternuements, d’obstructions nasales, d’asthme et d’atteintes oculaires. Très répandu en France, cet arbuste est très résistant aux froids. Mais sa floraison précoce risque de souffrir des gelées tardives. À noter que l’air peut contenir des pollens de noisetier entre janvier et avril. Alors, n’hésitez pas à prendre les précautions nécessaires pendant cette période particulière de l’année.
8 – Le tournesol
Les plantes à fleurs peuvent être belles à regarder. Mais pour les personnes allergiques, les végétaux qui viennent avec des pollens irritants peuvent déclencher des brûlûres aux yeux, des écoulements nasaux ou des éternuements. Parmi les plantes allergènes les plus connues, on retrouve le tournesol. Parce qu’il n’est pas parfumé, on néglige parfois son potentiel allergisant, étant d’ailleurs particulièrement faible. Les allergies sont rares, parce que la pollinisation est entomophile. Cependant, les fleurs installées à l’intérieur de la maison peuvent éventuellement provoquer de graves symptômes.
9 – Le saule
De nombreuses variétés de plantes peuvent provoquer des réactions allergiques au printemps. Les symptômes peuvent varier d’un arbre à un autre. Mais parmi les arbustes les plus allergisants, il y a le saule. Bien qu’il ait un degré d’allergie faible, se rapprocher de ses pollens est strictement interdit aux personnes sensibles. En effet, ses rameaux peuvent déclencher de légers éternuements ou des rhumes de foins, notamment dans les espaces fermés.
10 – Le frêne commun
Au printemps, un vrai cocktail de pollens détruit la qualité de l’air ambiant pour déclencher des allergies aux plus sensibles. Le frêne commun est une plante allergène qui fleurit en même temps que le bouleau. À noter qu’il produit une bonne quantité de pollen. Ainsi, pendant sa période de floraison, il possède un fort potentiel allergisant. Du coup, les personnes allergiques doivent faire très attention.